Bien que la procédure de restauration d’une aquarelle soit délicate, on peut envisager de mouiller les graphismes des aquarelles contrairement à ceux des gouaches. Le restaurateur devra cependant être prudent et réaliser des tests préalables.
En effet, si les deux sont composées de liants et de pigments, l’aquarelle ne comporte que peu de charges et liants et est utilisée très diluée. les pigments pénètrent alors profondément le papier et sont souvent presque indélébiles quand il n’y a pas d’épaisseur de matière et que l’aquarelle est de bonne qualité.
Les tests et le respect de la déontologie restent de mise et les procédés chimiques ne sont à utiliser que lorsque que l’esthétisme du document est profondément affecté. Et en accord avec le propriétaire du document.
Le restaurateur d’aquarelle s’entretiendra avec le possesseur de l’aquarelle en l’informant des conséquences sur le papier. En tout état de cause, une désacidification et un encadrement conforme aux exigence de la conservation sont nécessaires pour stopper les dégradations.